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Plants / Plantes

Invasive plants, some personal recollections
Les plantes envahissantes, quelques souvenirs personnels

Weeds, super weeds, exotic weeds, non-native weeds, non-indigenous weeds, invasive weeds and invasives are all terms which have been used to describe invasive plants. Invasive plants rarely receive the attention they deserve. Perhaps this situation is about to change. In 2013 there were a number of articles written on the subject, including a paper presented by Dr E. Marchante on ‘Invasive weeds of Portugal” at the MGS spring conference, an article in the National Geographic journal entitled ‘The weed (tumbleweed) that won the West’. and O. Filippi and J. Aronson’s paper entitled ‘Useful but potentially invasive plants in the Mediterranean region’ which proposes a protocol to aid in the choice of plants for the garden.

Mauvaises herbes, super mauvaises herbes, plantes exotiques, mauvaises herbes non indigènes, invasions de mauvaises herbes ou tout simplement les invasives, autant de termes qui ont été utilisés pour décrire les «plantes envahissantes». Les plantes envahissantes reçoivent rarement l’attention qu’elles méritent. Peut-être cette situation est-elle en train de changer. En 2013, un certain nombre d’articles ont été écrits sur le sujet, dont celui présenté par le Dr E. Marchante sur les «mauvaises herbes envahissantes du Portugal” à la conférence de printemps de la MGS, un article sur “La mauvaise herbe (amarante) qui a gagné l’Occident ” publié dans la revue National Geographic et celui publié par O. Filippi et J. Aronson intitulé Useful but potentially invasive plants in the Mediterranean region qui proposait un protocole pour faciliter le choix des plantes pour le jardin.

Dr. Marchante said that some beautiful plants introduced into our gardens had ‘escaped’ to become invasive and highlighted Erigeron karvinskianus and Ipomoea indica as two examples of many. She said that invasives may become a threat to national biodiversity creating monocultures and killing off native species. Acacia dealbata is a classic example of this type of invasive weed in Portugal.

Dans son article, le Dr Marchante parle de quelques belles plantes introduites dans nos jardins qui s’en “sont échappées” pour devenir envahissantes et dominantes, Erigeron karvinskianus et lpomoea indica en étant deux exemples parmi d’autres. Elle précise que ces “invasives” peuvent devenir une menace pour la biodiversité nationale créant des monocultures et tuant les espèces indigènes. Acacia dealbata est un exemple classique de ce type de mauvaises herbes envahissantes au Portugal.

The European and Mediterranean Plant Protection organisation (EPPO) identifies nearly 100 ‘Invasive Alien Species’ requiring regulation. Reading through these lists I found many weeds that were familiar to me. Plants which I had grown to know and recognise during my career as a weed scientist or Mediterranean gardener including ragweed (Ambrosia artemisiifolia), mimosa (Acacia dealbata), pampas grass (Cortaderia selloana), cruel plant (Araujia sericifera), Jeruslem artichoke (Helianthus tuberosum), angel hair (Stipa tenuissima) and nutgrass (Cyperus esculentus and C. rotundus).

L’Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP) identifie près de 100 “espèces exotiques envahissantes” (IAS) qui exigent une réglementation. En lisant ces listes, j’ai trouvé de nombreuses mauvaises herbes qui m’étaient familières. Des mauvaises herbes que j’avais fait pousser pour les reconnaître et les observer durant ma carrière de scientifique travaillant sur les mauvaises herbes ou de jardinier méditerranéen telles que l’ambroisie à feuille d’armoise (Ambrosia artemisiifolia), le mimosa d’hiver (Acacia dealbata), l’herbe de la pampa (Cortaderia selloana), “plante cruelle”, kapok ou porte-soie (Araujia sericifera), l’artichaut de Jérusalem ou topinambour (Helianthus tuberosus), les cheveux d’ange (Stipa tenuissima) ou le souchet (Cyperus esculentus et C. rotundus).

Ambrosia artemisiifolia
Preben K. Hansen EUPHRESCO project AMBROSIA 2008-09.
Ambrosia artemisiifolia by the roadside
Veronica Sarateanu

I became very familiar with ragweed (Ambrosia artemisiifolia), by 1967, long before it became an invasive. It was a plant which regularly turned up in my weed counts in various crop/weed experiments. It was never a dominant species but it was always present. ‘Ambroisie ‘ has been known in France as a living botanical specimen since 1870. Today it occurs in cultivated crops especially sunflowers, on headlands and on waste ground. It has exploded over the last 30 years, ironically often due to misguided policies such as ‘set-aside’ (fallow land) and the expansion of the subsidised sunflower crop. Today it is a seriously invasive weed in the Rhône valley, especially around Dijon and Lyons. The pollen is very allergenic and may account for all sorts of asthmatic problems. It is considered a serious health threat. In February 2013 the EC published a report ‘Assessing and controlling the spread and effects of common ragweed in Europe ‘. The reports runs to 456 pages for those who wish to read more!

L’ambroisie à feuille d’armoise (Ambrosia artemisiifolia), m’était déjà très familière en 1967, bien avant qu’elle ne devienne envahissante. Je la retrouvait régulièrement dans les cultures de mauvaises herbes qui servaient à mes expériences. Jamais l’espèce dominante, mais toujours présente. L’«Ambroisie» était connue en France comme un spécimen botanique vivant depuis 1870. Aujourd’hui, on la trouve dans les cultures agricoles, en particulier de tournesols, sur les promontoires et dans les terrains vagues. Sa propagation a explosé au cours des 30 dernières années, souvent ironiquement en raison de politiques erronées telles que «mise en jachère» (jachère agricole) et l’expansion de la culture subventionnée du tournesol. Aujourd’hui c’est une mauvaise herbe gravement envahissante dans la vallée du Rhône, en particulier autour de Dijon et Lyon. Son pollen est très allergène, responsable de toutes sortes de problèmes d’asthme. Il est considéré comme une grave menace pour la santé. En Février 2013, la CE a publié un rapport «Évaluation et contrôle de la propagation de l’ambroisie en Europe et ses effets”. Le rapport comporte 456 pages pour les membres qui souhaitent en savoir plus!

Acacia dealbata

Mimosa flowers in January and February on the French Riviera. I was first aware of mimosa early in 1986 when it was offered for sale to raise money for charity. The bright yellow, heavily-scented flowers on offer were too good to refuse especially in a dark, northern European winter. It was only later, living in the south of France, that I saw the other side to this plant. Driving in the foothills of the Pyrénées, close to the coast at Perpignan, there are indigenous forests of oaks now being seriously challenged by Acacia dealbata. This invasive tree is slowly colonising the south of France.

Le mimosa d’hiver commence à fleurir en Janvier et Février sur la Côte d’Azur. J’ai eu mon premier contact avec le mimosa début 1986 lorsqu’il m’a été offert d’en acheter dans le cadre d’une récolte de fonds pour une oeuvre caritative. Jaune vif, aux fleurs très parfumées, l’offre étaient trop belle pour la refuser, en particulier au coeur du sombre hiver nord-européen. C’est seulement plus tard en vivant dans le sud de la France que j’ai vu le revers de cette plante. Répandue sur les contreforts des Pyrénées près de la côte perpignanaise, des forêts indigènes de chênes sont aujourd’hui sérieusement concurrencées par Acacia dealbata. Cet arbre envahissant est en train de coloniser tout le sud de la France.

Cortaderia selloana
…invading urban and rural sites
…envahissant des sites urbains et ruraux

Pampas grass (Cortaderia selloana) was introduced to Europe in about 1874 where it remained ‘quiet’ until perhaps twenty years ago. Up to this time plants were propagated by division. Seed production was limited since female plants were often found on one plant while bisexual flowers were found on another. Californian growers searching for shorter plants and showier plumes started making selections from plants grown from seed. The result was more female plants with showier plumes and an increase in the production of viable wind borne seed. In 2006 we held the MGS AGM at Uzès. On an excursion we passed several isolated tussocks of pampas grass growing close to the town of Tarascon in the Rhône Valley. These were pointed out to members. Grasses produce thousands of wind-borne seeds and pampas grass is no exception. Seeds will disperse down railroad tracks and motorways borne on the wind of passing vehicles. The occasional pampas grass is now common on the Camargue, the delta marsh of the Rhône river and home to flamingos, wild birds, toros and wild white horses.

L’herbe de la pampa (Cortaderia selloana) a été introduite en Europe vers 1874 où elle s’est tenue “tranquille”. Il y a une vingtaine d’années environ, ces plantes se sont propagées par division. Jusque là, la production de semences était limitée puisque les graines femelles se trouvaient souvent sur certains plants alors que les bisexuelles se trouvaient sur d’autres. Des producteurs californiens à la recherche de plantes plus courtes aux panaches plus voyants ont commencé à faire des sélections de plants cultivés à partir de graines. Il en résulta un nombre croissant de plants femelles au panache plus voyant, ce qui accrut la production de semences viables transportées par le vent. En 2006, nous avons tenu l’assemblée générale annuelle du MSG à Uzès. Lors d’une excursion nous avons vu plusieurs touffes isolées d’herbe de la pampa de plus en plus près de la ville de Tarascon dans la vallée du Rhône. Elles ont été remarquées par les membres. Les graminées produisent des milliers de graines transportés par le vent et l’herbe de la pampa ne fait pas exception. Les graines se dispersent le long des voies ferrées et des autoroutes, portées par les courants d’air produit par les véhicules. Initialement assez rare, l’herbe de la pampa est maintenant assez commune en Camargue, dans le delta du Rhône et dans les marais, habitat les flamants, oiseaux sauvages, taureaux et chevaux blancs sauvages.

Araujia sericifera

The aptly named ‘cruel plant’, Araujia sericifera, is a sprawling vigorous vine which I used to grow over a pergola in the Languedoc. I bought it at a famous local nursery since it seemed to fit my requirements: excellent shade, plenty of seasonal interest, quick growing, very perfumed white or pale pink flowers, large pear shaped fruits and the occasional trapped moth for added interest. It turned out to be a plant too far. The milky sap was irritating, it attracted an orange aphid which produced an abundance of sticky honeydews, it grew at an alarming rate and produced fluffy, winged seeds which blew around the garden on the wind, of which we have plenty in the Midi. I can confirm that the seeds are wind-dispersed. It was the following year that I started to see small seedlings springing up in the courtyard garden. These I pulled up, or hoed out. In 2002 I decided that it was a potentially invasive ‘alien’ that should not be encouraged. In 2012 the EPPO classified Araujia sericifera as a ‘potential invader’ in France, Greece, Israel, Portugal and Spain.

Le bien nommée plante cruelle, Araujia sericifera, est une liane tentaculaire vigoureuse que j’ai fait pousser sur une pergola dans le Languedoc. Je l’avais achetée dans une célèbre pépinière locale, car elle semblait correspondre à mes besoins : ombrage excellent, beaucoup d’agréments saisonniers, croissance rapide, fleurs blanches ou rose pâle très parfumées, de grands fruits en forme de poire et parfois, surplus d’intérêt, un piège occasionnel à papillon. Ce plan s’est avéré “aller trop loin”. Sa sève laiteuse était irritante, il attirait une foule pucerons orange qui produisaient en abondance des miellées collantes, il grandissait à une rapidité alarmante et produisait une nuée de graines volatiles qui se sont disséminées dans tout le jardin avec vent dont nous bénéficions grandement dans le Midi. Je peux donc confirmer que les graines se dispersent bien avec le vent. L’année suivante, j’ai commencé à voir des petits plants jaillir jusque dans la cour du jardin. Celles-ci, je les ai arrachées. En 2002, j’ai décidé que c’était une «étrangère» potentiellement envahissante qui ne devrait pas être encouragée. En 2012, l’OEPP classait l’araujia dans les “envahisseurs potentiels” en France, en Grèce, en Israël, au Portugal et en Espagne.

Helianthus tuberosus
Helianthus tuberosus invading the countryside
Veronica Sarateanu

Jerusalem artichoke (Helianthus tuberosus) is a popular root vegetable grown in France where the tuber is known as topinambour. Every kitchen garden has two or three rows and I’ve often wondered why. Jerusalem artichokes are easy to spot as you drive through France. The plants look like stretched sunflowers, 1 to 2 metres tall, with single yellow flowers. The tuber was used as animal feed until the end of the last century and only then became popular as a vegetable for human consumption. When I told my neighbour I was about to plant topinambour he advised against it, saying that it would become a weed which would stay with me for the rest of my life. The smallest piece of tuber left behind after harvest would re-root to produce more tubers and another crop. Does this account for its presence in French gardens? The question then becomes, are we looking at a weed or a crop each time we see topinambour in France, or are they one and the same thing? The EPPO listed H. tuberosus in 2004.

L’Artichaut de Jérusalem (Helianthus tuberosus) est un légume racine populaire cultivé en France dont le tubercule est connu sous le nom de topinambour. Chaque potager en possède deux ou trois lignes et je me suis souvent demandé pourquoi. Les topinambours sont faciles à repérer un peu partout à travers la France. Les plantes ressemblent à de fins tournesols, 1 à 2 mètres de haut avec des fleurs jaunes simples. Le tubercule était utilisé pour l’alimentation animale jusqu’à la fin du siècle dernier et c’est seulement alors qu’il a également été dédié à la consommation humaine. Quand j’ai dit à mon voisin que je m’apprêtais à planter du topinambour il me l’a déconseillé, disant que “ça deviendrait une mauvaise herbe qui m’accompagnerait le reste de ma vie”. Le plus petit morceau de tubercule laissé en terre après récolte reprend racine pour produire plus de tubercules et une nouvelle culture. Est-ce la raison de sa présence dans les jardins français? La question devient alors regardons-nous une mauvaise herbe ou une culture chaque fois que nous voyons un topinambour en France ou sont-elles une seule et même chose? L’ OEPP a listé l’helianthus tuberosus en 2004.

Stipa tenuissima looks good in a group…
Stipa tenuissima a l’air bon dans un groupe.

There are many popular names for Stipa tenuissima including angel hair, Mexican feather grass and pony tail grass. I remember seeing this grass for sale in 2007 and I bought plants in 2008, (I still have the bill), probably when grasses became main-stream. I usually plant in groups of three or more often buying a large mother-plant which I then divide with the help of a knife, secateurs or a spade depending on the species. I remember the plant was tough and dry. The plants were planted in two clumps and I soon noticed a small plant appearing, downwind perhaps, and then another and another. It was pretty obvious that here was another plant with invasive characteristics. If new plants are produced so easily, what will the final result be, especially since stipa is now being widely planted in urban landscapes? Three stipa species including S. tenuissima were added to the EPPO ‘alert’ list in 2009. All are considered to be potential invaders in France and Italy.

… but self-seeds easily
… mais se resème facilement

Il y a beaucoup de noms populaires pour Stipa tenuissima y compris cheveux d’ange, plume, herbe mexicaine ou herbe queue de cheval. Je me souviens avoir vu cette herbe à la vente en 2007 et j’en ai acheté des plants en 2008 (j’ai encore la facture) probablement lorsque les herbes sont devenues à la mode. Je plante généralement en groupes de trois ou plus, achetant souvent une grande plante-mère que je divise ensuite à l’aide d’un couteau, bêche ou sécateur selon les espèces. Je me souviens que cette plante était dure et sèche. Je l’ai plantée en deux touffes et j’ai vite remarqué les petites pousses apparaitre (étaient-elles dans un courant d’air?) et puis un autre et un autre. Il était assez évident que j’avais affaire une nouvelle plante aux caractéristiques envahissantes. Si de nouvelles plantes sont produites si facilement, qu’en sera le résultat final en particulier maintenant que la stipa est largement plantée dans les paysages urbains? Trois espèces de stipa dont Stipa tenuissima ont été ajoutées à la liste «alerte» de l’OEPP en 2009. Toutes sont considérées comme “envahisseurs potentiels” en France et en Italie.

Cyperus esculentus
Blahedo (Own work)
[CC-BY-SA-2.5 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.5)]
Cyperus rotundus

I have worked with both, yellow and purple nutgrass, in many crops in many countries. Yellow nutgrass occurs almost as a monoculture in several crops especially maize in East and South Africa. It is one of the world’s most serious weeds largely due to the use of herbicides which are selective to these species. Fortunately I have never experienced nutgrass as a garden weed. I am not quite sure how I would manage, perhaps using solar heating (solarisation) in small areas. Cyperus esculentus was added to the EPPO list of alien invasives in 2004. It is a common weed especially in agricultural crops throughout the Mediterranean basin.

J’ai travaillé avec Cyperus esculentus et C. rotundus, respectivement souchet jaune et souchet pourpre, dans de nombreuses cultures, dans de nombreux pays. Le souchet jaune se comporte presque comme une monoculture dans plusieurs cultures de maïs, en particulier en Afrique de l’Est et du Sud. C’est une des mauvaises herbes les plus répandues dans le monde, son développement étant dû en grande partie à l’utilisation d’herbicides sélectifs sur les espèce. Heureusement, je n’ai jamais introduit de souchet comme plante de jardin d’ornement. Je ne sais pas trop comment je m’en serais sorti, peut-être en utilisant le chauffage solaire (la solarisation) sur de petites zones. Cyperus esculentus a été ajoutée à la liste des espèces exotiques envahissantes de l’OEPP en 2004. C’est une mauvaise herbe commune, en particulier dans les cultures agricoles dans tout le bassin méditerranéen.

Invasive plants often exhibit similar characteristics such as: very many, small seeds with long viability, dispersion by wind, seeds which are attractive to birds, plants which compete well, perhaps an absence of natural predators. Invasive weeds should be treated very seriously. An example is Acacia dealbata which has become a monoculture in some areas of Portugal, completely destroying the local flora and fauna. To put things into perspective there are 3300 native plants in Portugal, 670 alien species and 40 invasive species.

Les mauvaises herbes envahissantes présentent souvent des caractéristiques similaires : de très nombreuses petites graines à longue viabilité, très compétitives, la dispersion par le vent, des graines peut-être attirantes pour les oiseaux, l’absence probable de prédateurs naturels. Les mauvaises herbes envahissantes doivent être considérées très sérieusement. Un exemple est Acacia dealbata au Portugal qui est devenue une monoculture dans certaines régions détruisant complètement la flore et la faune locales. Pour mettre les choses en perspective, il existe 3300 plantes indigènes au Portugal, 670 espèces exotiques et 40 espèces envahissantes.

Educating the public about plant choice is an area where members of societies like Mediterranean Gardening France could be taking a lead. The message is simple – eliminate known invasives and prevent the introduction of new ones.

Éduquer le public sur les choix plantes est un domaine dans lequel la Méditerranean Gardening France peut prendre une part active. Notre message est simple “éliminer toutes les plantes envahissantes et prévenir l’introduction de nouvelles espèces.

It is worth mentioning that there is a school of thought among some scientists that the benefits and harm to biodiversity, human health and the economy from invasive species should be better understood. We can expect further invasive species as a result of global warming. To-date attempts to eradicate them have been very expensive and generally ineffective. The best solution may be to learn to live with them.

Il est à noter qu’il existe une école de pensée parmi certains scientifiques selon laquelle les avantages et méfaits des espèces envahissantes sur la biodiversité, la santé humaine et l’économie doivent être mieux compris. En outre, on peut s’attendre à l’accroissement de ces espèces avec le réchauffement climatique. A ce jour on a tenté de les éliminer mais les moyens mis en œuvre ont été couteux et généralement inefficaces. La meilleure solution reste peut-être “d’apprendre à vivre avec…”

Listen here to Dr. Elizabete Marchante of the University of Coimbra speaking about invasive plants at a conference organised by our partner Mediterranean Gardening Portugal in 2013.

Ecoutez ici la Dr. Elizabete Marchante de l’Université de Coimbre qui parle au sujet des plantes envahissantes à une conférence organisée par notre partenaire Mediterranean Gardening Portugal en 2013.

Text: David Bracey
Photographs (unless otherwise stated): David Bracey & Christine Daniels

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